« Les filières courtes doivent être privilégiées »

Article paru dans Le Journal De Saône et Loire le 09/09/2015

Dimanche à midi, la ferme de Lessu de Gérard et Jérôme Dubief et leurs épouses ouvrait ses portes au public pour une journée découverte du monde agricole rural.

La semaine dernière, une foule innombrable a découvert l’exploitation La ferme de Lessu, qui depuis des décennies, oeuvre depuis 1880 à l’amélioration de la qualité des produits dans un souci d’environnement.
La visite de Sébastien Martin a été l’occasion d’échanges constructifs avec Gérard et Jérôme Dubief, les acteurs de cette filière courte, notamment pendant la visite du laboratoire de découpe et de transformation.
Le président du Grand Chalon eu plusieurs questions sur l’élaboration du dossier d’étude et de réalisation, les organismes sollicités, le coût de cet investissement, les démarches auprès de la clientèle, la capacité de leur cheptel et les débouchés, l’expression des besoins de la filière. Les réponses très précises ont laissé apparaître la nécessité de développer les filières courtes pour apporter aux consommateurs de la qualité. Les études et la réalisation du projet ont été épaulées efficacement par la chambre d’agriculture, les services de la DPSV étant quasiment inexistant.

200 têtes vendues par an

Le cheptel comporte 500 têtes de race blonde d’Aquitaine, de la naissance à la commercialisation. Environ 200 têtes par an sont vendues à une clientèle locale qui se développe beaucoup par le bouche-à-oreille et la présence sur les marchés environnants. Une grande partie des bêtes partent sur le marché grec et en boucheries parisiennes.

Une structure réservée à la filière courte au Grand Chalon ?

Les éleveurs ont profité de la venue des élus pour glisser leur idée de créer une structure sur le Grand Chalon avec un parking pour accueillir les producteurs locaux de la filière courte. Une idée tombée dans l’oreille de Sébastien Martin et qui devrait faire son chemin dans un prochain avenir.